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Foire aux questions

La zone d’étude du projet éolien d’ERG est prévu sur la commune de Dangeau, entre les hameaux Montemont, Chahuteau, Chévrigny, Fouclinay et Mifoucher. Cette zone d’étude se situe à 500 m des habitations les plus proches, conformément à la réglementation en vigueur. 

Le projet porté par ERG comptera au maximum 4 éoliennes. Celles-ci mesureront au maximum 150 m de hauteur en bout de pale.

ERG France veillera à éloigner au maximum les éoliennes des habitations les plus proches, dans la limite des contraintes liées au projet. A minima, la distance des éoliennes avec les premières habitations sera de 500 mètres (distance réglementaire).

 

Le parc éolien est une entreprise qui s’implante sur le territoire et paye, à ce titre, des impôts locaux. Les fiscalités auxquelles il est sujet (IFER, CFE, CVAE, TFB) sont réparties à plusieurs échelles : communale, intercommunale, départementale et régionale.

Dans le cadre de l’éolien, l’IFER (Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau) est la fiscalité la plus importante : 20 % de cette imposition revient à Dangeau, 50 % à l’intercommunalité et les 30 % restants sont répartis entre le département et la région. A ce titre, dans l’hypothèse de 4 éoliennes de 2,6 MW, l’IFER serait de 81120 € par an au total, pendant toute la durée de vie du parc, soit 16168 € par an pour la commune, ce à quoi, il faudra ajouter la taxe sur le foncier bâti et la contribution économique territoriale. Ces chiffres peuvent évoluer suivant la loi de finance en vigueur, le régime de taxation, l’évolution du projet.

Dans la continuité du parc éolien, des mesures d’accompagnement seront définies et participeront aux projets environnementaux et énergétiques de la commune. Ces mesures seront définies en concertation avec les élus et riverais. Elles devront respecter le cadre légal en vigueur encadrant les mesures en faveur d’un partage territorial de la valeur des énergies renouvelables (Articles 93 à 97) issues de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables.

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la durée de vie moyenne d’une éolienne est estimée à 20 ans. Néanmoins, celle-ci peut s’étendre jusqu’à 25 ou 30 ans selon les constructeurs et avec une bonne maintenance du parc.

Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort (à partir de 90 km/h) entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse du matériel et des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h.

Une éolienne peut aussi être mise volontairement à l’arrêt pendant de courtes périodes pour réaliser des opérations de maintenance. Cette indisponibilité ne représente que 1,5 % du temps, soit environ 5 jours par an.

On estime qu’une éolienne tourne 80/90% du temps, à une puissance variable, dépendant de la force du vent.

Source : www.vie-publique.fr/parole-dexpert/283638-quel-developpement-des-eoliennes-debat-paul-neau-et-gregoire-souchay 

Le secteur de l’énergie est par essence un secteur très capitalistique avec des rentabilités faibles, mais régulières dans un temps long. La vente d’électricité est donc rentable sur le long terme.

La rentabilité d’un parc est d’abord liée à la production d’énergie et, pour un projet éolien, au vent. C’est pourquoi ERG prend un soin particulier dans l’analyse du vent en installant un mât de mesure pour une période de 1 an minimum (soit 4 saisons).

En fonction de la production et des investissements, un parc est rentable au bout de 10 à 15 ans. ERG développe et exploite des centrales de production éolien et vend l’électricité produite. Ainsi, elle tire ses bénéfices de la vente d’électricité dans le monde.

Enfin, pour ce qui est de l’investissement au départ des projets, ERG a plusieurs moyens de financement : l’emprunt ou l’actionnariat, l’autofinancement (via l’argent obtenu de la vente d’électricité).

Aujourd’hui, la production d’électricité par un parc éolien est parfaitement prévisible et la précision de la prévision de la production électrique par l’éolien ou le solaire s’améliore d’année en année. Ce fait est notamment du aux progrès de la prévision météorologique, et en partie grâce aux retours d’expériences. 

Le gestionnaire du réseau tient compte de la prévision d’électricité éolienne et solaire dans le mix énergétique pour faire correspondre aux besoins électriques des consommateurs (qui sont eux-mêmes variables et prévisibles), une offre adaptée.

Source : www.vie-publique.fr/parole-dexpert/283638-quel-developpement-des-eoliennes-debat-paul-neau-et-gregoire-souchay

En France, la loi impose à l’exploitant (ici ERG France) de démanteler et de remettre en état le site d’implantation. Le démantèlement se déroule en trois étapes :

  • Le démontage des éoliennes et du poste électrique, qui prend environ 3 jours ;
  • L’excavation des fondations, qui peut durer plusieurs semaines ;
  • La remise en état des terrains, qui peut prendre plusieurs mois.

L’exploitant doit également valoriser ou éliminer les déchets de démolition ou de démontage.

La production d’électricité reste aujourd’hui le secteur le plus émetteur de CO2 dans le monde. En 2018, 41% du total des émissions est due à la combustion d’énergie.

Pour limiter l’impact du réchauffement climatique, il est indispensable de développer les énergies dites renouvelables, c’est-à-dire les énergies provenant de sources que la nature renouvelle en permanence et dont l’exploitation engendre très peu de déchets et d’émissions polluantes.

La France a pour objectif que 40 % de sa production d’électricité soit issue des énergies renouvelables d’ici 2030. Fin 2022, la France était à peine à 20 % de sa production d’électricité issue des énergies renouvelables, d’où l’importance d’accélérer le développement des énergies renouvelables. 

Sources du Ministère de la Transition écologique et Cohésion des territoires :

La France est l’un des tous premiers pays au monde à avoir inscrit l’objectif de neutralité carbone dans sa législation à travers la loi énergie climat du 8 novembre 2019. Notre pays prévoit ainsi d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

En amont, la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a fixé des objectifs ambitieux :

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à l’objectif européen de baisse de 40 % de ces émissions en 2030 (par rapport à la référence 1990) ;
  • Diminuer de 30 % notre consommation d’énergies fossiles en 2030 ;
  • Ramener la part du nucléaire à 50 % de la production d’électricité en 2025 ;
  • Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité ;
  • Diviser par deux notre consommation finale d’énergie d’ici à 2050 (par rapport à 2012) ;
  • Diminuer de 50 % le volume de déchets mis en décharge à l’horizon 2050.

 

Pour y parvenir, mais également pour diversifier le mix énergétique, assurer la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe les priorités d’action de la politique énergétique du Gouvernement pour les dix prochaines années. Cette feuille de route permettra de réduire les émissions liées à la production et la consommation d’énergie et de placer la France sur la trajectoire nécessaire pour atteindre une décarbonation complète de l’énergie en 2050.

 

Source : La transition énergétique pour la croissance verte

On désigne comme énergie fossile, une énergie issue de la combustion de matières organiques présentes sous terre comme le pétrole, le charbon ou encore le gaz naturel. Il s’agit de ressources épuisables dont les quantités sont limitées et ne se renouvèlent pas.  

L’énergie nucléaire est produite par le biais d’un processus de fission nucléaire, c’est-à-dire la division des noyaux d’atomes d’uranium et de plutonium pour en libérer l’énergie contenue.

Les énergies renouvelables désignent les sources de production d’énergie à partir de ressources renouvelables comme le vent, le solaire, la géothermie, l’énergie ambiante, l’énergie marémotrice, hydroélectrique ou encore la biomasse. Les ressources naturelles utilisées pour la production d’énergie renouvelables se reconstituent par des processus naturels à des rythmes supérieurs au taux d’utilisation de la ressource.